
Pouvez-vous décrire le positionnement de vos 3 profils de gestion et leur comportement dans cette année si particulière ?
Nos profils se sont plutôt bien comportés malgré le choc du mois de mars. Nos portefeuilles ont largement profité de la performance issue de notre exposition aux Etats-Unis.
Nous avons pris des bénéfices sur la partie américaine cet été en allégeant les actions de 2 à 5 % en fonction des profils.
Tableau synthétique de l’allocation des profils OPC au 18/09/2020

Source Portzamparc Gestion. Données 18/09/20. Les informations présentées le sont uniquement à titre informatif. Ces allocations “types” ne peuvent pas être comparées au portefeuille d’un client en temps réel. L’investissement sur les supports en unités de compte supporte un risque de perte en capital puisque leur valeur est sujette à fluctuation à la hausse comme à la baisse dépendant notamment de l’évolution des marchés financiers. L’assureur s’engage sur le nombre d’unités de compte et non sur leur valeur qu’il ne garantit pas.
Fin juillet, les investisseurs ont commencé à se poser des questions sur la rotation de style ou de repositionnement sur les valeurs cycliques au sein de leurs portefeuilles en vue d’une fin de crise sanitaire. Suite à la nouvelle accélération de cas positifs à la covid, les investisseurs recherchent à nouveau les valeurs à forte visibilité. De notre côté, nous avons fait le choix de prendre des bénéfices sur cette partie tout en maintenant notre stratégie globale sur la croissance et la visibilité.
En parallèle de la réduction des expositions actions, nous avons légèrement renforcé les petites & moyennes capitalisations. Nous avions allégé nos positions sur cette classe d’actifs en 2018 et opérons un retour depuis quelques mois. Nous ne sommes plus dans un contexte de pression vendeuse sur ce segment de marché qui pesait sur les performances, et la décote par rapport aux grandes capitalisations est attractive.
Nous avons également renforcé la partie taux sur les obligations subordonnées financières. Pour rappel, nous avions renforcé nos positions pour certains profils durant le mois de mars en raison du potentiel de rendement identifié sur la classe d’actifs. Depuis, la réduction du spread a permis une revalorisation de ces supports.
Sur la dette émergente, nous ne sommes investis que sur de la dette d’entreprises. Le portage sur cette classe d’actifs est autour de 4/4.5% soit un spread avec les obligations souveraines US supérieur de 200 points de base par rapport à l’avant crise.
Sur le marché des obligations à haut rendement nous nous attendons à une remontée des taux de défaut autour de 10% aux US, plutôt 6% en Europe et encore inférieur, autour de 4/5%, sur les émergents. Cela nous amène donc toujours à privilégier le High Yield parmi les émetteurs émergents.